HORAIRES DES MAREES ET PREVIZ DE HOULES EN BAS DE PAGE

dimanche 28 août 2011

C'est pas parceque c'est la rentrée...



...qu'il faut acheter que des cahiers !



Dixit l'auteur :
"Dernière chance d'acheter la première édition !!!
Bientôt il n'y en aura plus dans les FNAC, surtout quand les nouveautés toutes pourries de septembre viendront les remplacer dans les bacs ...
Alors achetez vite cet album en live ! Si vous êtes un branlos du web allez
ici ou ...
Totale Maîtrise , pour garder un goût d'été dans ta bibliothèque. "

Et aussi une visite de son blog

mercredi 17 août 2011

surfergirl du jour par Sarah Lee...

... des photos vraiment différentes !
À voir sur son site
vivantvie.com ou sur son blog.
Et pour commander un de ses tirages, contacter l'artiste via : vivantvie [at] gmail.com










vendredi 12 août 2011

Ich bin ein Berliner...

...en trip loin des vagues.
Peut-être une visite au temple du carve urbain (longboardz.de) ?



Et un rectificatif à la célèbre phrase de JFK, par Nicolas Gary :

"Le 26 juin 1963, John F. Kennedy prononçait le discours le plus célèbre de la tentative de réconciliation entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Dont Berlin et son mur furent les symboles absolus.

Alors voilà : Comment traduit-on en allemand « Je suis un Berlinois ? ». Historiquement, le président des États-Unis aura eu ces mots : « Ich bin Ein Berliner ». Or... comment appelle-t-on cette petite faute linguistique, qui transforme un président américain en gros beignet ? Si grammaticalement, la sentence historique passe, mais elle souffre d'un problème de traduction et surtout de compréhension de la langue... En outre, la phrase avait été écrite phonétiquement...

Eh oui... La phrase juste aurait dû être Ich bin Berliner, et non pas Ein Berliner, puisque Ein Berliner désigne une sorte de gros beignet. Et l'Allemagne a su en rire depuis, preuve en est, ce joli témoignage historique... "




jeudi 11 août 2011

Et pour continuer dans le culturel...

...un peu de lecture !

Laissons l'auteur, Lodewijk (Ludovic ?) Allaert, nous présenter son oeuvre :

"Bonjour,

Ce livre est une réflexion sur le rapport entre l'homme et l'océan à travers l'expérience et le regard du surfeur. Qu'est-ce que la glisse? Qu'est-ce qui différencie le surf d'autres disciplines? Comment le surf influence le surfeur dans son apport au monde, à l'autre?

J'aborde beaucoup de points sans prétendre être exhaustif et en essayant de cerner la pratique dans sa globalité et non pas seulement à travers les sensations que procure la glisse.

J'ai vécu trois ans au Mexique entre Puerto Escondido et Barra de la Cruz, puis j'ai voyagé six mois en combi VW dans le pays en quête de vagues et d'aventures."

Vous pouvez vous procurer ce livre en
cliquant là.











































































Bientôt la rentrée...

... culturelle bien sûr !

Spacejunk Bayonne : du 08 septembre au 22 octobre 2011 -
Vernissage le 08.09 à partir de 18h30

Après le succès de sa première exposition solo à Spacejunk en 2006, Will Barras était
partout : des commandes du studio d’animation Bermuda shorts, à des publications
dans les prestigieux Modart et Juxtapoz magazine. Son travail a été exposé du
« Wooster on Spring Exhibition » à New York, à la « Scope Art Fair » à l’occasion
d’ « Art Basel », à Miami en fin 2007, en passant par Bruxelles, Los Angeles, Londres ou
encore Varsovie. Depuis sa célèbre pochette de l’album Hip Hop Don’t Stop, et des ses
travaux au sein du « Scrawl Collective » Will Barras a continué à explorer la peinture,
avec une créativité inépuisable et un style alliant l’illustration à une technique de
peinture acquise par un production quotidienne. Will créait des compositions à la fois
fluideà travers une peinture diluée et extrêmement dynamique par un jeu de lignes
fortes, très attaché au mouvement. Pour sa deuxième exposition Solo à Spacejunk, Will
Barras nous livre une exposition intitulée « When everything is shut » composée de ces
toutes dernières toiles.




mercredi 10 août 2011

Surfergirl du jour...



... sur le blog Ottonegro, qui outre ses superbes Café Racers, nous offre une belle galerie de surfergirls !








mardi 2 août 2011

Surfmobile du jour par DEUS...

... le modèle ULU à voir également sur le de DEUS







mercredi 20 juillet 2011

Morning session, un peu de lecture...







...vu par le quotidien Sud Ouest.


Bonne description de l'ambiance même si être seul exige dorénavant de se mettre à l'eau à la frontale.


"Les vagues sont pour ceux qui se lèvent tôt.


Vent de terre qui peigne l'océan, plages enfin désertes et sans bruit, couleurs étonnantes, c'est bien entendu à l'aube que les vrais surfers se jettent à l'eau.

Dormez, dormez bien estivants crémés à la Biafine… Et laissez donc la plage un peu tranquille. L'aube recouvre le ciel d'un drap rose et orange. La plage est si déserte que même les mouettes s'y sentent seules. Frôlant d'abord les pins, le vent d'est retombe sur l'océan comme une main sur un dos bronzé : la mer frissonne et se plisse et se cambre et explose en approchant la plage.

Il est si tôt. Dormez bien Parisiens épuisés, Allemands cramés, Hollandais démâtés, et ne regrettez rien, ce spectacle n'est pas pour vous. Ce jeudi, les vagues atlantiques accostent sur les bancs de sable en étirant leurs bras ronds et transparents.

Ouais, ce matin, y a du surf !

Et donc des surfers. À 6 h 30 oui. Le surfer est peut-être un feignant, mais c'est un lève-tôt. Chers parents, un conseil : si votre grand benêt de fils est incapable de décoller du lit avant midi, mettez-le au surf, il vous surprendra.

Parce que le surf, c'est avant tout le matin. Pendant que la masse cuve encore ses mojitos sous la tente du camping des Flots Bleus, Antoine, 22 ans, fouille dans son sac, sort une petite boîte et waxe sa longboard en silence en regardant l'océan. Puis explique ce qu'il fait là, au point du jour : « D'abord, je travaille, alors le surf, c'est maintenant et pas plus tard. Ensuite, ben c'est les conditions. Le matin, le vent est faible, il vient de la terre, ce qui range bien les vagues. Et puis y a personne, c'est super. »

Seul dans la lumière du jour

Le surfer a besoin d'une vague lisse et creuse. C'est-à-dire, sur l'Atlantique, de conditions anticycloniques, avec un vent d'est qui coiffe l'océan et peigne les vagues bien comme il faut. Et si possible un grand ciel prêt à devenir tout bleu.

Les voilà donc entre eux, entre surfers, vrais surfers, et qui se reconnaissent les uns les autres, et qui savent ce que valent ces heures dans l'eau coloriée par la lumière du matin, et qui se comprennent bien sans même se parler, tous pris dans le même truc un peu givré : « Faut se lever, ces vagues se méritent, mais en même temps, bon ben c'est comme une drogue hein, on vient prendre notre shoot quoi… »

Et comme souvent dans les affaires de drogue, ça n'est pas sans poser des tonnes de problèmes aux accros. D'abord sur le plan de la vie sentimentale. Nous avons justement sous la main des gars qui captent bien l'enjeu de tout ça. Adrien, Mario et leurs potes ont, sur le sujet, des choses à dire. « Au début, la nana, elle est super heureuse. Ha ouais, t'es un surfer ? Génial ! Beau, bronzé, le sel sur la peau tout ça quoi. Mais très vite, la fille change d'avis. »

Et pourquoi donc ? « Ben la nana, au bout d'un moment, se lever seule, prendre le petit déjeuner seule, ça la gonfle grave. Alors elle te demande de rester, et si tu dis non, ben elle te menace, et des fois, elle te quitte. Parce que quand elle voit les heures que tu passes dans l'eau, et donc pas avec elle, elle ne supporte plus… »

La question est si grave que des sociologues, des anthropologues ont enquêté. Anne-Sophie Sayeux, dans « Surfeurs, l'être au monde » (publié à l'Harmattan en 2008) demande à Bernard, qui passe sa vie dans l'eau, « Et votre femme, elle pratique ? » Bernard est piégé : « Non. C'est la grosse difficulté des femmes de surfeurs. C'est quelque chose de très difficile à vivre. On ne peut rien faire contre cette drogue. Mais comme ma femme ne pratique pas, cette dépendance, pour elle, c'est presque risible. »

D'ailleurs, Mario et ses potes rigolent et vont directement au fond du problème avant de partir à l'eau : « Le surf, c'est le surf, et c'est à prendre ou à laisser ! » Sur la plage ce matin, aucune surfeuse.

Un peu de métaphysique…

Seconde après seconde, le soleil blanchit la lumière. Les pins se grattent la cime et ouvrent leurs grands yeux verts. Les coquillages respirent un peu de fraîcheur avant que la mer ne descende.

Au large, on est bien. Ici, derrière les vagues, la terre est toujours loin. La bulle dans laquelle on évolue protège de tout : le quotidien, les contraintes, tout ce qui fait que la vie est parfois tellement pesante. Là, on flotte sans penser à grand-chose sinon à la prochaine vague. « Sur ta planche, t'es hors du monde et complètement dans l'univers, tu vois ce que je veux dire ? »

La glisse n'est finalement qu'une vue très partielle du surf. Au bout du compte, les quelques minutes réellement passées les pieds sur le surf, au cœur de la vague, ne résument pas grand-chose d'une session. L'écume jouissive on va dire.

C'est l'heure de rentrer. Quelques personnes s'autorisent déjà à marcher sur le sable, le soleil étire ses rayons en cherchant un Anglais à martyriser, la plage s'angoisse à l'idée de se faire piétiner toute la journée. Les surfers plient les gaules. Avec dans les bras une douce langueur : la fatigue de celui qui a déjà bien gagné sa journée "